le dioxyde de carbone (CO2) est responsable de près de 65 % de l’effet de serre anthropique, c’est-à-dire dû aux activités humaines. Sa concentration dans l’atmosphère a augmenté de 36 % depuis 1950 (310ppm initialement), malgré tous nos efforts, nous n’atteindrons jamais le 1500ppm en CO2 des serres horticoles
Nous savons que l’accélération de la croissance des végétaux en présence de CO2 dépend de l’eau, des nutriments du sol (azote, phosphore), de la lumière, de la température. Sur un sol ,à nutriments et lumière constants, le réchauffement climatique lié au CO2 ,est un bienfait
La surface de la foret en France a augmenté naturellement de plus de 12% depuis le début du 20eme siècle .(3 millions d’hectares). 1 hectare de forêt « standard » Française peut fournir 400 000 KWh en énergie. Le CO2 industriel nous gratifie donc, potentiellement, de 1200 000000000 KWh (soit 1200 TW) depuis 1/2 siècle, (24TWh/an) soit 10% de la production totale EDF chaque année. Dans le Nord-Est de la France, pour un pavillon standard moyen, avec isolation inchangée et mode de vie identique, la consommation de gaz de chauffage , a diminué de 20% (en KWh, pas en €) ces 10 dernières années, grâce à ce « maudit » changement climatique. Cette douce réalité a permis aux habitant du Grand’Est, d’économiser entre autres, sur l’usure des pelles à neige, sur la TVA, sur le prix et taxes de gaz de chauffage etc
Que faire des profiteurs climatiques du Nord Est de la France ?
Qu’ils ne se réjouissent pas trop vite, ces économies devrait être modulées par une taxe solidaire pour l’équipement en climatiseurs dans les grandes villes de France et les villes balnéaires, pour le remplissage en eau des bassines ou piscines , dans l’esprit de l’impôt sécheresse de 1976 et celui « grand froid » de 1956 ou 1985, jamais créé concernant les aides au chauffage . . Les économistes de Bercy n’ont pas fini de faire rêver les habitants du Nord-Est de la France de vivre a Paris et posséder un ou plusieurs logements sur la Riviera